Repas convivial en famille autour d’une location saisonnière en été, illustration de la fiscalité et des conseils du cabinet JARIGE à Pau.

L’été arrive, les valises se préparent, les locations saisonnières s’activent… et le fisc n’est jamais très loin ! Que vous louiez votre résidence secondaire à Biarritz, une chambre chez vous à Pau ou un gîte dans les Pyrénées, il est crucial de connaître les règles du jeu pour ne pas transformer vos revenus estivaux en galère fiscale.

On vous explique tout en toute simplicité et avec le sourire !

Location saisonnière : de quoi parle-t-on exactement ?

Avant de plonger dans les subtilités fiscales, rappelons ce qu’est une location saisonnière : il s’agit de louer un bien meublé pour de courtes durées, généralement à une clientèle de passage (vacanciers, voyageurs…). Contrairement à la location classique, il n’y a pas de bail longue durée : tout est temporaire, comme les vacances !

Vous pouvez louer :

  • Une résidence secondaire,
  • Une partie de votre résidence principale (chambre, étage, studio indépendant),
  • Un bien exclusivement dédié à la location touristique.

La fiscalité : oui, vous devez déclarer vos revenus de votre location saisonnière !

Vous louez pour quelques nuits par-ci par-là ? Ces revenus, même modestes, issus d’une location saisonnière, sont imposables. Même si vous n’avez pas l’âme d’un investisseur immobilier, le fisc vous considère comme un loueur en meublé non professionnel (LMNP). Et là, deux régimes fiscaux peuvent s’appliquer :

1- Le régime micro-BIC : la simplicité avant tout

C’est le régime automatique si vos recettes ne dépassent pas certains seuils. Mais attention, en 2025, les règles ont changé :

  • Ce régime s’applique automatiquement si vos recettes ne dépassent pas 15.000 € par an.
  • Vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30 % (50 % pour les meublés de tourisme classés).
  • Pas de frais réels à déduire, mais c’est rapide, efficace, sans prise de tête.

2- Le régime réel : pour les loueurs plus organisés

  • Obligatoire au-delà de 15.000 €, ou sur option en dessous.
  • Vous déduisez vos charges réelles : frais d’entretien, assurances, intérêts d’emprunt, amortissements…
  • Plus complexe, mais souvent plus avantageux fiscalement, surtout si vous avez beaucoup de dépenses.

LMNP : le statut fiscal le plus courant

Comme évoqué plus haut, en tant que loueur saisonnier, vous êtes presque toujours Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP).

Pour conserver ce statut :

  • Vos recettes locatives doivent rester inférieures à 23 000 € par an, et
  • Ne pas représenter plus de 50 % de vos revenus globaux.

Si vous dépassez ces deux seuils, vous passez alors Loueur en Meublé Professionnel (LMP), avec des implications sociales et fiscales plus lourdes (notamment l’affiliation à la Sécurité sociale des Indépendants).

Les pièges de la location saisonnière à éviter cet été

Ne pas déclarer ses revenus

Eh oui, les plateformes comme Airbnb, Abritel ou Booking sont désormais tenues de transmettre vos revenus au fisc. Autant dire que le « ni vu ni connu » appartient à un autre temps…

Oublier les démarches administratives

Selon la commune, vous pouvez être soumis à :

  • Une déclaration en mairie,
  • Une demande d’autorisation de changement d’usage (notamment en zone tendue),
  • Le paiement de la taxe de séjour.

Renseignez-vous auprès de votre mairie, car les règles varient selon les villes. À Pau, par exemple, une simple déclaration peut suffire, mais cela peut être différent dans les stations balnéaires ou les grandes agglomérations.

Ne pas souscrire d’assurance adaptée

Accueillir des vacanciers, c’est bien… mais en cas de dégâts, mieux vaut être bien couvert ! Vérifiez que votre assurance habitation ou une assurance spécifique à la location saisonnière prend bien en charge tous les risques.

Un mot sur la réglementation : la loi veille…

Certaines communes (notamment les zones touristiques ou tendues) ont renforcé les restrictions. Si vous dépassez un certain nombre de jours de location saisonnière par an (souvent 120 jours pour la résidence principale), vous pouvez être hors-la-loi sans le savoir.

Conseil : gardez un œil sur les règles locales. La mairie, le site de votre intercommunalité ou… votre expert-comptable préféré peut vous éclairer !

Ce que vous pouvez faire dès maintenant

  1. Faites le point sur vos revenus locatifs de l’année passée.
  2. Choisissez le régime fiscal le plus adapté (micro-BIC ou réel).
  3. Classez votre logement si ce n’est pas encore fait.
  4. Déclarez votre activité en mairie si nécessaire.
  5. Appelez votre cabinet comptable JARIGE à Pau pour un conseil personnalisé (vous pensiez qu’on n’allait pas vous le rappeler ?).

En résumé : gagnez de l’argent cet été, pas des ennuis !

Louer son bien en saisonnier, c’est une belle opportunité de revenus, mais cela ne s’improvise pas. En respectant la réglementation, en choisissant le bon régime fiscal, et en vous entourant de bons conseillers, vous éviterez bien des mauvaises surprises.

Et si vous avez encore un doute ? Au Cabinet JARIGE, cabinet d’expertise comptable à Pau, nous accompagnons nos clients particuliers pour que leurs locations saisonnières restent synonymes de tranquillité… et non de sanctions.


Besoin de clarifier votre statut ? D’opter pour le bon régime ? De vous mettre en conformité ?
Contactez-nous, on s’occupe de tout (sauf du ménage post-locataire…).

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